- caillouté
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⇒CAILLOUTÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.I.— Part. passé de caillouter.II.— Adj. [Le plus souvent suivi d'un compl. prép. de]A.— Qui présente un parement, une ornementation faits de cailloux de diverses couleurs :• 1. Après le dîner, la princesse se tenait dans une petite galerie aux pilastres plaqués de morceaux de glace, feuillagés d'acanthe, aux portes bleues à filets dorés, au petit pavé caillouté de violet et de jaune; ...E. et J. DE GONCOURT, Mme Gervaisais, 1869, p. 76.— P. anal. [En parlant du plumage de certaines races de poules] D'un mélange de plumes noires et blanches. Une poulette cailloutée, toute drôlette (E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1871, p. 726); la couleur générale du plumage est cailloutée de noir et de blanc (H. COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p. 71).B.— [En parlant d'une faïence fine] Qui est mélangé de cailloux colorés :• 2. La terre blanche, qui sert de base pour les pâtes colorées, ne doit pas être cailloutée, c'est-à-dire mélangée de silex.M. BOYER, Manuel du porcelainier, du faïencier et du potier de terre, t. 2, 1827, p. 49.III.— Emploi subst. masc. Caillouté.A.— Ornementation faite avec des cailloux de diverses couleurs.B.— CÉRAM. Faïence fine faite de quartz pulvérisé. Synon. cailloutage.Rem. Fém. pour la plupart des dict. gén. du XIXe siècle.Prononc. et Orth. :[kajute]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. 1757 adj. se dit de la faïence fine (Achats de curiosités faites par Mme de Pompadour chez L. Duvaux, in E. et J. DE GONCOURT, Mme de Pompadour, 448 d'apr. BATE, Thèse ms. de Leeds ds QUEM.); 2. 1769 adj., v. caillouter. 1 dér. de caillou; suff. -é avec -t- consonne de liaison, v. cailloutis. 2 part. passé de caillouter. Fréq. abs. littér. :7. Bbg. GOHIN 1903, p. 246.
Encyclopédie Universelle. 2012.